Partager sur :
Zoom sur les diagnostics contradictoires en cas d'achat immobilier \u00e0 Vannes

Faire entreprendre des diagnostics contradictoires est tout à fait possible avant d’acheter un bien immobilier. Ils permettent à l’acheteur de vérifier l’état réel du bien au moment de la procédure. Voici ce qu’il faut retenir. 

Qu’entend-on par diagnostics contradictoires ? 

On les qualifie de contre-expertises, car leur but est de vérifier la véracité des informations contenues dans les rapports de diagnostics immobiliers remis par le vendeur. Autrement dit, l’acheteur fait refaire les mêmes expertises une deuxième fois, mais cette fois-ci à sa charge. Il peut choisir les diagnostics à refaire et doit s’adresser à des professionnels différents de ceux engagés par le propriétaire. 

Les diagnostics contradictoires sont-ils obligatoires ? 

Avant un achat immobilier à Vannes, des diagnostics contradictoires peuvent être effectués, mais ils ne sont en aucun cas obligatoires. L’acquéreur reste totalement libre de les planifier ou non. 

Quand faut-il réaliser les diagnostics contradictoires ? 

Ils devraient être entrepris :

  • Soit après la signature du compromis ou de la promesse de vente :

Si vous avez droit à un délai de rétractation, profitez de cette période de 10 jours pour planifier les contre-expertises. Si des erreurs sont détectées à ce stade, vous pourrez renégocier le prix de vente ou annuler la transaction. Si vous n’avez pas droit à ce délai de réflexion, les diagnostics peuvent quand même être réalisés avant que le contrat de vente soit signé. 

  • Soit après la signature de l’acte de vente :

Si l’acte de vente a déjà été signé et que vous réalisez quelques anomalies, vous pouvez encore réaliser des diagnostics contradictoires. Tant qu’ils sont entrepris au cours des 12 mois qui suivent la signature du contrat, vous pouvez toujours avoir recours en cas de diagnostics erronés. Vous pouvez notamment tout annuler et exiger un remboursement des sommes versées, ou exiger un remboursement partiel à hauteur du préjudice subi.