L’audit énergétique sème un petit vent de panique auprès des propriétaires. Vu le nombre de diagnostics immobiliers déjà obligatoires pour vendre, cette expertise serait-elle aussi requise et combien coûte-t-elle ?
Qu’est-ce qu’un audit énergétique ?
C’est un diagnostic qui a pour objectif de déterminer les travaux de rénovation énergétique requis par un bien immobilier. Il a été instauré dans le cadre de la loi Climat et Résilience afin de réduire l’impact néfaste des bâtiments sur le réchauffement climatique. Il faut effectivement souligner que plus un bâtiment consomme de l’énergie fossile, plus il émet du gaz à effet de serre dans l’environnement.
L’audit énergétique est-il obligatoire pour vendre un bien immobilier ?
Oui, il fait partie des diagnostics obligatoires en cas de vente immobilière à Vannes, mais seulement lorsque les deux conditions suivantes sont réunies :
- Votre bien immobilier est à usage exclusif d’habitation
- Il a obtenu une très mauvaise note au DPE : un F ou un G
Le DPE (diagnostic de performance énergétique) est l’expertise qui permet de quantifier l’énergie consommée par un bien immobilier au cours d’une année et le gaz à effet de serre généré par cette consommation. Il définit la classe « énergie » des bâtiments en le classant entre A et G. Ceux répertoriés en F et en G sont considérés comme de passoires énergétiques, à la fois énergivores et très polluantes. Voilà pourquoi l’audit est obligatoire pour leur mise en vente.
Comment se déroule l’audit énergétique ?
Après analyse du DPE et une évaluation des caractéristiques thermiques et géométriques du bâtiment, l’auditeur peut indiquer dans son rapport :
- Les travaux de rénovation énergétique réellement indispensables pour le bien.
- Le coût estimatif desdits travaux.
- Les améliorations pouvant être escomptées à leur issue.
- Les subventions auxquelles le propriétaire peut prétendre pour les financer.
Notez que pour réaliser l’audit, il faut prévoir dans les 500-1 500 euros pour une maison individuelle et jusqu’à plus de 10 000 euros pour les immeubles en monopropriété.